La Commission européenne a formellement lancé son rapport biannuel de 2015 sur la cohérence des politiques au service du développement (CPD)

Le 19 octobre 2015, la Commission européenne a formellement lancé son rapport biannuel de 2015 sur la cohérence des politiques au service du développement (CPD). Inscrite dans le traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, la cohérence des politiques au service du développement vise à tenir compte des objectifs de développement dans les politiques susceptibles d’avoir un impact sur les pays en développement. À cette fin, tous les deux ans, la Commission européenne publie les progrès accomplis en matière de CPD.

Le rapport de 2015 revoit les progrès réalisés depuis 2013 par les États membres, les services de la Commission et le service européen pour l’action extérieure dans cinq domaines prioritaires, notamment dans le secteur du commerce et de la finance, de la sécurité alimentaire,  du changement climatique, de la migration et de la sécurité.  

À la cérémonie de lancement du rapport à Bruxelles, le commissaire pour la Coopération internationale et le Développement Neven Mimica soulignait l’importance de la cohérence des politiques au service du développement dans la mise en œuvre de l’agenda 2030 pour le développement durable. Il félicitait l’UE pour les avancés qu’elle a accomplies dans les domaines de l’agriculture, de la pêche, du commerce et le changement climatique et annonçait son engagement personnel pour faire avancer la CPD.

Intervenant à la cérémonie, Martine Schommer, directrice pour la Coopération et l’Action humanitaire, soulignait que la CPD est une priorité de la présidence luxembourgeoise du Conseil, d’autant plus importante dans le contexte actuel de l’agenda 2030. La présidence luxembourgeoise a voulu traduire ce concept dans la pratique en lançant un exercice de sensibilisation auprès de tous les présidents des formations du Conseil et des groupes de travail. Ainsi, le ministre de la Coopération et de l’Action humanitaire Romain Schneider a assisté aux déjeuners d’autres formations du Conseil pour plaider en faveur d’une meilleure cohérence et coordination entre les filières et rappeler l’impact des politiques internes européennes sur les pays en voie de développement. 

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