Le député, Marc Angel, a représenté le Luxembourg à la consultation régionale ONUSIDA/ENDA-Santé sur l’objectif de traitement "90-90-90"

Les 5 et 6 novembre 2015, l’ONUSIDA et l’ONG ENDA-Santé ont co-organisé à Dakar/Sénégal la première consultation régionale sur le nouvel objectif de traitement "90-90-90". L’objectif principal de la consultation visait à vulgariser l’objectif "90-90-90" auprès des acteurs de la sous-région et d’amener les acteurs communautaires à déterminer leur potentielle contribution à la réalisation de l’objectif en Afrique de l’Ouest et du Centre.

Le député luxembourgeois, Marc Angel, président de la Commission des affaires étrangères et européennes de la Chambre des députés et ambassadeur spécial du Luxembourg pour la stratégie "90-90-90" a participé à la rencontre en présence de Safiatou Thiam, secrétaire exécutive du Conseil national de lutte contre le Sida (CNLS-Sénégal), Badara Samb, chef de l'Unité de sensibilisation mondiale et Initiative spéciale à l’ONUSIDA, Meskerem Grunitzky-Bekele, directrice régionale a.i. de l’ONUSIDA pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre et Daouda Diouf, directeur d’ENDA-Santé.

Dans son allocution d’ouverture, Marc Angel a notamment souligné que "l’objectif 90-90-90 est une stratégie de prévention, de traitement et de lutte contre toutes les formes de discrimination" et que "l’atteinte de ces objectifs est nécessaire si nous voulons mettre fin à l'épidémie du Sida d’ici 2030". Dans le cadre de sa visite, Marc Angel a facilité un panel de discussion sur la thématique "Comprendre et atteindre l’objectif de traitement 90-90-90 en Afrique de l’Ouest et du Centre", et a été reçu en audience par la ministre de la Santé et de l’Action sociale du Sénégal, Awa Marie Coll Seck.

En appui à la réalisation des objectifs de développement durable, la stratégie de traitement  "90-90-90" vise à atteindre d’ici 2020 que 90% des personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut sérologique, 90% des personnes vivant avec le VIH qui connaissent leur statut ont accès à un traitement antirétroviral durable, et 90% des personnes recevant un traitement antirétroviral ont une charge virale durablement supprimée. Selon les avancées scientifiques récentes et les leçons apprises de plus de trente années de riposte au VIH, il peut être attendu qu’une fois cet objectif ambitieux atteint, l’épidémie du Sida peut être vaincue d’ici 2030.

La tenue de la consultation régionale s’inscrit dans le cadre du partenariat entre le Luxembourg et l’ONUSIDA, lancé en décembre 2014, pour accélérer les progrès vers la mise en œuvre de l’objectif de traitement "90–90–90". En devenant parrain de l'objectif "90-90-90", le Luxembourg confirme ainsi son engagement à jouer un rôle de premier ordre dans la mise en œuvre de la riposte globale au VIH/Sida.

Dans le cadre de sa visite Marc Angel a par ailleurs échangé avec les participants prenant part la veille (4 novembre) au comité régional de pilotage du programme "frontières et vulnérabilités au VIH/Sida en Afrique de l’Ouest – FEVE" de l’ONG ENDA-Santé. Ce programme, dont la coopération luxembourgeoise est le principal bailleur, intervient dans les zones transfrontalières à forte mobilité et à forte concentration de populations dans huit pays d’Afrique de l’Ouest (Burkina Faso, Cabo Verde, Gambie, Guinée, Guinée Bissau, Mali, Niger et Sénégal).

Le Luxembourg est fortement engagé dans ses efforts de coopération au développement. En effet, il demeure un des rares pays à allouer 1% de son produit national brut à l’aide publique au développement (APD). Le pays se concentre sur un nombre de secteurs prioritaires dans le cadre de son aide au développement. Avec 14% de son APD totale (2014), l’appui au renforcement des systèmes de santé publique constitue le domaine le plus important.

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