Le ministre des Finances Pierre Gramegna signe l’Accord d’adhésion du Luxembourg à la Banque africaine de développement et au Fonds africain de développement

Le ministre des Finances Pierre Gramegna et le président de la Banque africaine de développement (BAD), Donald Kaberuka, ont signé les accords d'adhésion le 10 mai 2014 à Luxembourg. Le processus d’adhésion se conclut par le dépôt d’un instrument de contribution qui représente l’engagement formel du Luxembourg d’honorer ses obligations financières à l’égard de la BAD et découlant directement de l’adhésion. Le coût de l’investissement se chiffre à environ 25 millions d’euros à amortir sur 8 ans.
©MFIN Signature de l’Accord d’adhésion du Luxembourg à la Banque africaine de développement et au Fonds africain de développement
Signature de l’Accord d’adhésion du Luxembourg à la Banque africaine de développement et au Fonds africain de développement

À cette occasion,  le ministre des Finances Pierre Gramegna a rappelé que parmi les pays éligibles au Fonds africain de développement se retrouvent cinq pays partenaires priviligiés de la coopération luxembourgeoise en Afrique: le Mali, le Niger, le Burkina Faso, le Sénégal et le Cap-Vert. L’Afrique subsaharienne constitue la première zone de concentration de la coopération luxembourgeoise. Par conséquent l’adhésion du Luxembourg au groupe de la BAD ne peut que renforcer l’action du Luxembourg au profit de ses pays partenaires africains. En effet, les politiques, stratégies et objectifs de la Banque africaine de développement et ceux de l’aide publique au développement luxembourgeoise participent au même effort et à la même volonté de contribuer au développement économique, social et durable et à la réduction de la pauvreté sur le continent africain.

Le ministre des Finances a également souligné sa volonté de renforcer la collaboration de son ministère avec le ministre de la Coopération et de l’Action humanitaire, Romain Schneider, pour maximiser l'impact et amplifier l’effet de levier de l’aide au développement luxembourgeoise dans certains secteurs, comme par exemple celui des énergies renouvelables.

À cette fin, les deux ministres ont convenu de définir une stratégie commune permettant d’aboutir à une coordination renforcée pour définir les priorités et encadrer l’action du gouvernement luxembourgeois en tant que nouveau membre du groupe de la Banque africaine de développement. Dans ce contexte, le ministre des Finances a fait part de sa volonté d'appuyer tout particulièrement le développement du secteur financier étant donné que le bon fonctionnement des marchés financiers joue un rôle essentiel dans le développement économique durable d'un pays. 

Le ministre des Finances a par ailleurs évoqué la possibilité d’organiser dans un futur proche un séminaire sur les opportunités d’affaires découlant des financements du Groupe de la Banque. Ce séminaire pourra utilement renseigner sur les politiques et opérations du Groupe de la Banque, sur  les règles et procédures en matière de passation de marchés, ainsi que sur les opérations potentielles ou en cours dans les pays.

L’Afrique comptera un milliard et demi d’habitants en 2030. Cet accroissement démographique doit impérativement s’accompagner d’un renforcement de sa stabilité politique et d’une intégration économique poussée. Le changement climatique, la dégradation de l’environnement ou encore la fragilité des Etats ne peuvent être surmontés sans le soutien de la communauté internationale. Le ministre des Finances se félicite de la participation du Luxembourg aux efforts de la communauté internationale pour éradiquer la pauvreté en Afrique.

Communiqué par le ministère des Finances

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