Le Luxembourg participe au co-financement de la lutte contre la résistance antimicrobienne

Le Luxembourg s’est engagé avec cinq autres pays – l’Allemagne, les Pays-Bas, le Royaume-Uni, l’Afrique du Sud et la Suisse – ainsi qu’avec la Fondation de recherche britannique Wellcome, à contribuer financièrement au développement de nouveaux traitements utilisés dans la lutte contre la résistance antimicrobienne.

L’annonce a été faite le 4 septembre 2017 par le ministre allemand de la santé, Hermann Gröhe, et le secrétaire d’État en charge de l’Éducation et de la Recherche, Georg Schütte, à l’issue d’une conférence des donateurs à Berlin.

Le montant total des fonds collectés sous l’impulsion de l’Allemagne s’élève à 56,5 millions d’euros, dont 100.000 euros proviennent de contributions libérées par le ministère de la Santé et la Direction de la coopération au développement et de l’action humanitaire du ministère des Affaires étrangères et européennes. Les fonds reviennent au GARDP (Global Antibiotic Research and Development Partnership), un projet commun de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et de la DNDi (Drugs for Neglected Diseases initiative), qui vise à développer de nouveaux traitements contre les infections concernées par la résistance antimicrobienne, un fléau qui risque d’avoir des retombées sanitaires substantielles au niveau international dans un proche avenir en cas d’inaction.

Lydia Mutsch se réjouit du rôle du Luxembourg dans le partenariat GARDP qui permet de donner une expression concrète aux engagements politiques pris par la communauté internationale et de redynamiser ainsi les efforts lancés sous l’égide de l’OMS. La ministre de la Santé considère les travaux du GARDP comme un complément utile aux travaux actuellement en cours vers un plan national sur la résistance antimicrobienne. Pour le ministre Romain Schneider, la lutte contre la résistance antimicrobienne est un risque à échelle mondiale qui appelle au développement de nouveaux traitements, à la fois au profit des pays industrialisés et des pays en voie de développement. Les objectifs ambitieux du GARDP relèvent d’une responsabilité politique conjointe.

Communiqué par le ministère de la Santé/ Direction de la coopération au développement et de l'action humanitaire

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