Politique de coopération

La Coopération luxembourgeoise au développement se place résolument au service de l’éradication de la pauvreté, notamment dans les pays les moins avancés. Ses actions se conçoivent dans l’esprit du développement durable compris dans ses aspects sociaux, économiques et environnementaux - avec l’homme, la femme et l’enfant en son centre.

Actions

Ces actions s’inscrivent prioritairement dans la mise en œuvre - d’ici 2030 - des Objectifs de développement durable. Ainsi, les principaux secteurs d’intervention de la coopération relèvent-ils du domaine social : la santé, l’éducation, y compris la formation et l’insertion professionnelles et le développement local intégré. Les initiatives pertinentes dans le domaine de la microfinance sont encouragées et appuyées, que ce soit au niveau conceptuel ou au niveau opérationnel.

Zone géographique

D’un point de vue géographique, la Coopération luxembourgeoise poursuit, par souci d’efficacité et d’impact, une politique d’intervention ciblée dans un nombre restreint de pays partenaires. Cinq des sept pays partenaires se situent en Afrique subsaharienne. La coopération avec ces pays se distingue par un sens aigu du partenariat avec les autorités et les collectivités. Cet esprit de partenariat, complété par le souci de l’appropriation des programmes et projets par les bénéficiaires, préside à la mise au point de programmes pluriannuels de coopération, les PIC (programmes indicatifs de coopération). La concentration géographique de la Coopération luxembourgeoise prend en compte l’indice du développement humain du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) ainsi que des considérations relatives à l’approche régionale et aux situations de fragilité.

Aide publique au développement

En termes d’aide publique au développement (APD), la Coopération luxembourgeoise se place depuis l’an 2000 dans le groupe des cinq pays industrialisés qui consacrent plus de 0,7 % de leur revenu national brut à la coopération au développement. Depuis 2009, l’APD atteint 1 % du RNB, conformément à l’engagement pris dans le programme gouvernemental pour la période 2013-2018. L’APD est mise en œuvre par les instruments de la coopération bilatérale, de la coopération multilatérale, de l’appui aux programmes et de la coopération avec les ONG de développement.

L’aide publique au développement du Luxembourg comprend par ailleurs un important volet d’action humanitaire qui permet de répondre primordialement sous forme d’aide d’urgence en cas de catastrophes humanitaires, catastrophes naturelles ou conflits violents. L’action humanitaire intègre également un volet « prévention » des catastrophes humanitaires ainsi qu’un volet « transition », entre une catastrophe humanitaire, la reconstruction et la reprise des activités de développement.

Standards de qualité et d’efficacité de l’aide internationale au développement


En parallèle, la Coopération luxembourgeoise est activement impliquée dans la discussion, la définition et la mise en œuvre de nouveaux standards de qualité et d’efficacité de l’aide internationale au développement. Elle a fait siennes les conclusions des fora successifs sur l’efficacité de l’aide dont le 4e s’est tenu à Busan en 2011.  

La politique du Luxembourg en matière de coopération au développement et d’action humanitaire se caractérise par un effort constant et progressif, tant en quantité qu’en qualité, au bénéfice des populations les plus démunies. Elle est l’expression d’une solidarité internationale affirmée et confirmée et constitue en tant que telle un important vecteur de l’action extérieure du gouvernement du Grand-Duché de Luxembourg.

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