Laos

Coopération luxembourgeoise au Laos

La République Démocratique Populaire du Laos fut sélectionnée comme pays partenaire de la Coopération luxembourgeoise en 1997, l'année où les deux pays ont établi leurs relations diplomatiques en marge de l'Assemblée générale des Nations unies à New York. Ces actes formels furent immédiatement suivis de réalisations concrètes, avec le début d'un premier projet dans le secteur de la santé. En janvier 2016, en ligne avec la politique de concentration de l'aide luxembourgeoise sur les pays les moins avancés (PMA), le Luxembourg a ouvert une Ambassade à Vientiane. Le Luxembourg participe également à la programmation conjointe de l'UE et l'Ambassade du Luxembourg a pris le rôle de chef de file UE dans les secteurs de la santé et de l'efficacité de l'aide.

Le cadre général des relations de coopération fut établi à Vientiane en février 2000 par la signature d'un accord général de coopération. S'y sont ajoutés en novembre 2003 le premier Programme indicatif de Coopération (PIC I 2003-2006) à hauteur de 18 millions d'euros ainsi que l'accord d'établissement de la Commission de partenariat.

En 2006 fut signé le deuxième PIC (PIC II 2007-2010), qui portait l'enveloppe budgétaire à 35 millions d'euros, renforçant ainsi considérablement l'envergure de notre coopération. Avec le troisième PIC (PIC III 2011-2015) qui dispose d'une enveloppe financière de 50 millions d'euros, le Luxembourg devient un des principaux bailleurs du Laos.

Le quatrième PIC (PIC IV 2016-2020) doté d'un budget de 60 millions d'euros, sensiblement agrandi fin 2017 à 75 millions d'euros (avenant au PIC IV (2016-2020), se situe dans la continuité des activités de la Coopération luxembourgeoise au Laos. Le PIC s'oriente donc sur la réduction de la pauvreté et est aligné sur le 8e Plan national de développement socio-économique du Laos (NSEDP 2016-2020). Il se focalise également sur les besoins du Laos, le soutenant dans son entreprise de réaliser les Objectifs de développement durable et de graduer de son statut parmi les pays les moins développés. Le PIC est donc principalement axé sur les secteurs de la santé, de l'éducation et du développement des ressources humaines ainsi que du développement rural intégré. Un accent particulier sera mis sur la bonne gouvernance, qui sera en outre un thème transversal, à côté de l'égalité des genres, de l'environnement et du changement climatique.

Au niveau multilatéral, le Luxembourg est pleinement engagé dans le processus de la Table ronde à travers une participation active, renforcée par un soutien financier stratégique. De plus, le Luxembourg participe aux efforts de déminage et lutte contre certaines formes de criminalité en visant à offrir des moyens de subsistance alternatifs par le soutien d'agences onusiennes. Débutant en 2017, le Luxembourg appuiera un programme conjoint de trois agences onusiennes visant la santé reproductive, maternelle et infantile, et appuiera la mise en œuvre de la nouvelle stratégie nationale dans ces secteurs.

Sur le plan régional, le Luxembourg participe au financement de la Commission de la rivière Mékong (MRC) et soutient la bonne gestion des terres à travers un projet régional gouvernance foncière dans cette même région.

Sept ONG luxembourgeoises, dont les projets sont cofinancés à 80 % par la Coopération au développement, sont actuellement actives au Laos dans le domaine du développement, notamment la santé, le développement rural, l'éducation, la sécurité alimentaire et la formation juridique. Certaines ONG ont également apporté un soutien humanitaire qui est financé à 100 % par la Coopération au développement.

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